lundi 7 mai 2012

François Hollande, le président de tous les banquiers


François Hollande, le président de tous les banquiers  

Est-ce normal, un président pyromane?

 Du traité de Maastricht au traité de Lisbonne,
François Hollande et Nicolas Sarkozy, 
 ont  fait campagne pour l'enrichissement des banques 
par l'endettement de l'Etat

En ratifiant ces traités
François Hollande et Nicolas Sarkozy
ont placé l'intérêt privé des banquiers 
au dessus de l'intérêt général

La pratique illégitime des taux d'intérêts bancaires
réduit de 40% le  pouvoir d'achat moyen des consommateurs





 François Hollande est convaincu que le PS votera dans sa majorité le traité de Lisbonne (AFP Photo pool / Eric Feferberg).
 En 2007, premier secrétaire du PS, François Hollande arrive à l'Elysée pour annoncer à Sarkozy qu'il  ratifiera le traité de Lisbonne
      Les taux d'intérêts bancaires (loyer de l'argent) une pratique illégitime, un privilège accordé aux banquiers sous l'Ancien Régime, et toujours en vigueur sous la République...
   Non seulement, François Hollande ne remet pas en question ce privilège qui donne le contrôle total de l'économie aux banques privées, mais de plus, par son soutien aux  traités de Maastricht et de Lisbonne, il a trahi le programme du Conseil National de la Résistance qui avait interdit aux banques, de s'enrichir en endettant l'Etat.
   De 1945 à 1973,  la France a développé ds services publics uniques au mode, car l'Etat empruntait à taux zéro auprès de la Banque de France. Depuis, c'est le démantèlement des services publics... 
      Article 130  du Traité de Lisbonne sur l'indépendance des banques centrales
   "Ni la BCE, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions ou organes européens, des gouvernements des États membres ou de tout autre organisme      
   Article 123  du Traité de Lisbonne sur l'interdiction de prêts à taux zéro aux Etats
« Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédits aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres. L’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. » 
       Ce qui signifie que les Etats doivent emprunter auprès des banques privés ou des marchés financiers...
    L'article 123 reprend l’article 104 du traité de Maastricht également identique à l’article 181 du traité constitutionnel européen, refusé par le peuple français en 2005 par référendum.
     Par ailleurs, les entreprises se débarrassant de leurs dettes bancaires en les répercutant dans les prix, ce sont les consommateurs qui, en définitive, paient l'addition.  Même si vous n'avez jamais emprunté d'argent, chaque fois que vous faîtes un achat, vous  payez des dettes malgré vous.
En moyenne, 40% du prix retourne dans la poches des banquiers ou des financiers.
       En réalité, ce sont les consommateurs qui paient les dettes des entreprises. 
      Le traité de Lisbonne doit être  jugé anticonstitutionnel  quand on sait que l'Etat a le devoir d'assurer, à tous, les droits fondamentaux (logement, santé, instruction à tous les degrés etc), et ce conformément à ce que proclame et garantit la Constitution française.
      Pour conclure, quel "crédit" peut-on apporter au nouveau président qui prétend faire de l'intérêt général sa priorité, quand on sait qu'il a oeuvré avec obstination depuis tant d'années pour autoriser les banques privées à s'enrichir par l'appauvrissement généralisé de l'Europe?





       Sans cette aumône forcée (40 % du pouvoir d'achat des consommateurs de base) comment  les propriétaires des banques pourraient envoyer leurs enfants dans des écoles privées à 100 000 € l'année,  pourraient disposer d'armées de serviteurs et  de yachts luxueux?



Lire les propositions de Libérons La Monnaie

 loi pour le contrôle des banques











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