mercredi 30 mai 2012

Un gouverneur de banque centrale témoigne...




 
Sir Josiah Stamp,
directeur de la Banque d'Angleterre de 1928 à 1941
 (réputé 2e fortune d'Angleterre à cette époque)



 "Le système bancaire moderne fabrique de l'argent à partir de rien. 
Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. 
La banque fut conçue dans l'iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l'argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d'argent pour la racheter. 
Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. 
 Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l'argent et à contrôler les crédits."


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 loi pour le contrôle des banques

lundi 28 mai 2012

Hommage à la Commune de Paris


Contre le profit qui tue la vie...
 La Commune de Paris

28 mai 1871-28 mai 2012 

 




 En hommage
 à la Commune de Paris,
une vidéo

 Du 22 au 28 mai 1871, c'est la Semaine sanglante, c'est la fin de la Commune de Paris, 30 000 parisiens exécutés par les Versaillais.




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 loi pour le contrôle des banques

Corps humains, vente au détail...


 Corps humains, vente au détail...
ou les ravages du salariat























Raid de la police à Lahore au Pakistan contre une clinique clandestine en 2007. Des hommes montrent leurs cicatrices après avoir reçu de l'argent contre un de leurs reins.

    De riches malades  paient 200 000 euros la greffe d’un rein qui a été acheté 3000 euros à un Indien, à un Pakistanais ou à un Chinois...

    Où ses gens riches trouvent-ils ces 200 000 € si ce n'est dans les profits  que leurs rapportent le travail d'armées de salariés. 
   Cela renvoie au lourd silence qui pèse sur la réalité du salariat. Malgré nous, consciemment ou non, accepter le salariat, c'est autoriser le marché du trafic d'organes pour  une poignée de millionnaires et milliardaires. Des organes pris à des gens du Sud expropriés de tout par la dette- racket.
    Aucun salarié du Nord (et du Sud) ne contrôle l'utilisation des profits  qu'en font les actionnaires.
    Aucun progrès sérieux sur le long terme ne pourra se réaliser avec une monnaie qui dépossède inexorablement les habitants de la planète et qui les forcent à vendre leurs organes et parfois même leurs propres enfants...
    Que signifie cet anticapitalisme qui,  au quotidien, ne rappelle pas en permanence l'impérieuse nécessité d'en finir avec le salariat. D'en finir avec les taux d'intérêts qui rabattent vers l'exploitation salariale  les petits producteurs mis en état de nécessité par endettement.
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jeudi 24 mai 2012

vendredi 18 mai 2012

Le salariat, réponse à la fuite des esclaves





Comment tirer profit du travail des noirs en évitant les révoltes ou les fuites?
 Le salariat, réponse à la fuite des esclaves

1848, l'abolition, et après?


    Chaque fuite, chaque révolte, représentaient des pertes pour les planteurs.
   La multiplication des révoltes depuis la promulgation de la première république noire du monde, la république de Haïti, posait question. Il fallait que les noirs continuent de travailler comme des esclaves tout en ayant l'illusion de la liberté.
   La réponse fut le salariat. La veille, le noir est encore esclave, le lendemain après minuit, la grande majorité des affranchis devient salariée, le même travail, dans les mêmes conditions mais sans le fouet. La plus grande partie de la journée est consacrée à travailler pour le profit du planteur.
   Seule, une très faible partie de la vente de la récolte revient à l' "affranchi"    sous forme de salaire.  
   Les abolitionnistes avaient pensé à tout. Légalement, les noirs avaient le droit de ne plus travailler pour le planteur, certains allèrent s'établir sur des terres en friches, vivant de la chasse, de la cueillette ou de la pêche sans rien demander à personne.
   Un passeport fut instauré, uniquement pour les noirs. Contrôlé par les gendarmes, le passeport devait comporter un timbre. Vivant en autarcie, les noirs n'avaient pas d'argent. C'est ainsi qu'ils furent contraints d'aller travailler  sur les plantations des blancs pour payer l'amende et le timbre. 
   
  Avec le passeport, en quelques années, quasiment tous les noirs ayant fui légalement les plantations y retournèrent malgré eux...et la production sucrière revint au niveau de l'avant-abolition... avec toujours de fabuleux profits pour les planteurs et des noirs dans la misère....comme avant l'abolition, 


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Capitalisme ou distributisme...Ubuntu !


Capitalisme ou distributisme....
 Ubuntu !


    Un anthropologue a demandé un jeu aux enfants d'une tribu africaine.
    Il a mis un panier de fruits près d'un arbre et a dit aux enfants que le premier arrivé gagnait tous les fruits. Au signal, tous les enfants se sont élancés en même temps, en se donnant la main !!!
    Puis ils se sont assis ensemble pour profiter de leur récompense.
   Lorsque l'anthropologue leur a demandé pourquoi ils avaient agi ainsi alors que l'un d'entre eux aurait pu avoir tous les fruits, ils ont répondu :
       « Ubuntu ! Comment l'un d'entre nous peut il être heureux si tous les autres sont tristes ? »

Ubuntu,  dans la culture Xhosa signifie : 
"Je suis parce que nous sommes"…






Aimé Césaire le souligne dans son "Discours sur le colonialisme", les sociétés africaines, avant l'arrivée des blancs, n'étaient pas seulement des sociétés ante-capitaliste, mais aussi et surtout des sociétés anti-capitalistes. 

Des sociétés mettant en commun leurs savoirs et savoir-faire, des sociétés solidaires.











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