lundi 17 novembre 2008

Citations historiques sur la monnaie

Citations sur la monnaie


Comme celui qui a l'argent est toujours le maître de l'autre, le traitant se rend des­po­tique sur le prince même : il n'est pas législateur, mais il le force à donner des lois. 
Montesquieu, « L’esprit des lois. »

Contrairement à votre situation britannique, il n'y a pas en Nouvelle Angleterre un seul chômeur, mendiant ou vagabond. Cela grâce a l'émission sans intérêt dans nos 13 colonies "de monnaie de papier; ce qui permet de contrôler le pouvoir d'achat (en circulation) et n'engendre pas de dette publique. 
Benjamin Franklin devant des membres du gouvernement anglais, 1750.

Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée debout. Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. 
Thomas Jefferson (troisième président des Etats-Unis)

Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation,et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. 
Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)

Messieurs, un certain M. John Sherman nous a écrit qu'il n'y a jamais eu autant de chance pour les capitalistes d'accumuler de la monnaie que par "un décret promulgué", selon le plan formulé par l'Association Britannique des Banquiers. Il donne presque tous pouvoirs à la banque nationale sur les finances de la nation. (...) si ce plan prenait force de loi, il en découlerait de grands profits pour la fraternité des banquiers dans le monde entier.(...) M. Sherman dit que les quelques personnes qui comprennent ce système ou bien seront intéressées à ses profits ou bien dépendront tellement de ses faveurs qu'il n'y aura pas d'opposition de la part de cette classe, alors que la grande masse du peuple, intellectuellement incapable de comprendre les formidables avantages que tire le capital du système, portera son fardeau sans complainte et peut-être sans s'imaginer que le système est contraire à ses intérêts. Vos serviteurs dévoués.
Signé : « Rothschild frères."

En 1865, dans une lettre envoyée par le banquier londonien à ses confrères de Wall Street à New York.

Il est absurde de dire que notre pays peut émettre des millions en obligations, et pas des millions en monnaie. Les deux sont des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts ruineux. 
Thomas Edison

Je suis un homme des plus malheureux. J'ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l'opinion et la force d'un petit groupe d'hommes dominants. 
Woodrow Wilson, président des États-Unis 1913-1921

Le système bancaire moderne fabrique de l'argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l'iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l'argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d'argent pour la racheter. Ôtez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l'argent et à contrôler les crédits. 
Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d'Angleterre 1928-1941, 
réputé 2e fortune d'Angleterre à cette époque

Les banquiers américains ont prêté des sommes considérables à Hitler qui les a remboursé en pillant l’Europe. Ces mêmes banquiers ont continué à s’enrichir en accordant des emprunts pour la reconstruction l’Europe dévastée d’après guerre.  
Un juriste américain

Nous sommes reconnaissants envers le Washington Post, le New York Times, Time Magazine et d’autres grands journaux, leurs directeurs ayant participé à nos rencontres et ayant respecté la promesse de discrétion pendant près de 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer notre Plan pour le Monde toutes ces années durant si les projecteurs avaient été braqués sur nos activités. Le Monde est maintenant plus sophistiqué et plus préparé à accepter un Gouvernement Mondial. La Souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est sûrement préférable au principe d’autodétermination nationale des peuples, pratiquée tout au long de ces derniers siècles . 
David Rockefeller (discours à la Commission Trilatérale en 1991)

Dans son essence, la création de monnaie ex nihilo actuelle par le système bancaire est identique à la création de monnaie par des faux-monnayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents. 
Maurice Allais, prix Nobel d’économie
 
Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et l'industrie privée me semble l'entité adéquate pour le faire . 
David Rockefeller

Si vous permettiez aux banquiers d'émettre l'argent d'une nation, ils ne se soucieraient pas des lois. 
Baron Rothschild

Nous aurons un gouvernement mondial, que cela plaise au non. La seule question est de savoir s’ill sera créé par conquête ou par consentement. 
Paul Warburg, banquier, le 17 février 1950 devant le Sénat américain

Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu'il y aurait une révolution avant demain matin. 
Henry Ford


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samedi 10 mai 2008

Appel du 10 Mai

APPEL DU 10 MAI

1848, l'abolition de l'esclavage n'a pas aboli la servitude
1948, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, légitimant le salariat,
perpétue le commerce d'êtres humains
L'ECRIT DES PEUPLES CONTRE LA SERVITUDE
pour une authentique Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

10 mai 2008,, de Nantes, ville d'avant-garde dans la reconnaissance de son passé négrier, Libérons La Monnaie lance un appel, via internet, afin que l'humanité se libère de la servitude monétaire et salariale. L'esclavage aboli, l'extension du salariat n'a fait que moderniser la servitude en l'adaptant au progrès technique. L'objectif restant le profit monétaire. La société salariale organisant la vente d'êtres humains en échange d'argent (le salaire) traite l'individu comme une marchandise. Qu'on soit vendu ou qu'on se vende, il y a toujours achat d'une force humaine de travail.
Partant d'un Préambule fondateur traduit en plusieurs langues, cet appel est une invitation à l'écriture d'une authentique Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Pendant un an, chacun, sur tous les continents, pourra y contribuer.
10 mai 2009, l'Ecrit des peuples devenu Déclaration Universelle, sera rendu publique à Nantes.

Préambule pour une authentique Déclaration Universelle des Droits de l’Homme

1-Considérant que la force de travail, physique et intellectuelle, de l’individu est la composante essentielle de la nature humaine. Considérant que cette force de travail fait partie intégrante de la personnalité. Chacun doit en être le seul dépositaire et propriétaire. Toute personne ayant droit au libre choix de son travail, chacun disposera librement de sa force de travail, dans le respect d’autrui.
Nul ne peut l’acheter, ou s’en emparer par la ruse, par la force ou tout autre moyen contraire au libre arbitre de chacun. Nul ne peut l’en déposséder contre son gré pour en tirer profit
2-Considérant que toute avancée nouvelle, scientifique ou technologique, n’est qu’un fruit, qu’une partie infime, à un moment donné, du patrimoine culturel accumulé par les hommes depuis l’aube de l’humanité.
Considérant que le Savoir a cette particularité de pouvoir appartenir à un nombre illimité d’êtres humains, sans en déposséder aucun. Nul ne peut se prévaloir d’un savoir, s’en accaparer, et en limiter l’accès en subordonnant autrui. Considérant que la privatisation des grands moyens de production, d’échange et de communication crée les conditions qui ne laissent pour solution, au plus grand nombre, que le recours à la servitude dans le salariat. Nul n’a le droit de privatiser ces moyens pour en tirer profit par l’achat de la force de travail d’un être humain.
Considérant que les grands moyens de production, d’échange et de communication font partie intégrante de ce patrimoine. Chacun, de la naissance à la mort, a le droit, en tant qu’héritier de ce patrimoine, à un revenu d’existence. Le temps de travail relevant de l’intérêt général est décidé démocratiquement.
3-Considérant que toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale, chacun est fondé à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité. Considérant que la monnaie est constitutive d’un pouvoir d’acheter des biens et des services qui garantissent les droits fondamentaux de la personne humaine. Considérant que ce pouvoir d’achat est subordonné au pouvoir de création monétaire. Le pouvoir de création monétaire releve de la volonté des peuples, unique fondement de l’autorité des pouvoirs publics.
Ceux qui détiennent le pouvoir de création monétaire, expression de la volonté commune, ne profiteront pas de leur fonction pour en tirer des intérêts privés, quels qu’ils soient. Nul n’a donc le droit de contraindre autrui à vendre sa force de travail au nom d’intérêts sur la monnaie, intérêts contraires à l’intérêt général.
4-Considérant que les intérêts sur la monnaie, conjugués au salariat, constituent un système qui organise le commerce des êtres humains, mis en situation de vulnérabilité, en vue de tirer profit de leur force de travail. Considérant que le système de création monétaire avec intérêts, associé au salariat, constitue l’obstacle majeur à la satisfaction des besoins garantissant les droits fondamentaux du plus grand nombre. Les intérêts sur la monnaie et le salariat sont abolis.
Après l'esclavage et le servage, l'abolition du salariat annonce la fin de l’Ancien Régime. Le commerce des êtres humains, définitivement aboli, inaugure l’avènement de la démocratie économique respectueuse d'un écosystème dont tous les hommes sont tributaires. La démocratie économique ainsi fondée ouvre la voie à la démocratie en politique.
Libérons La Monnaie [groupe de Nantes et du Pellerin]


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